Le nord-ouest andin argentin et son patrimoine mondial de l'Unesco !
(Como se llama ? :P)
Après l'agitation de Buenos Aires et Cordoba, nous débarquons dans la région de Jujuy (prononcé Rourouille), plus tranquille.
Anahi, une amie de Baptiste (décidément :D), nous accueille chez elle. Sa grande famille nous reçoit généreusement : sa maman, ses deux soeurs Patricia et Monica, le mari et le fils de cette dernière, et son frère Javier.
(Le jardin de la maison d'Anahi)
La table est mise dans le jardin, sous le soleil qui ne nous a pas quittées.
Au menu : soupe de citrouille, diverses salades composées, aubergine au vinaigre et gâteau bien crèmeux.
Géraldine se jette sur son assiette avant qu'un coup de coude de Christelle ne l'arrête : Anahi va commencer la bénédiction du repas. Oups !
Et alors qu'on se retient toutes les deux pour ne pas rigoler, Javier, face à nous, éclate de rire. Oups bis !
Nous faisons connaissance avec eux et leur culture. L'immersion est totale.
C'est le ventre bien rempli que nous allons, accompagnées d'Anahi, visiter le centre de Jujuy.
C'est une ville moyenne, charmante. Les visages sont différents de ceux du reste de l'Argentine : ils ont la peau bien bronzée, les cheveux raides et très sombres, sont de petite taille et ont les yeux en amande. La proximité de la Bolivie, au nord, y est pour beaucoup.
Nous passons par le marché artisanal, l'ancienne gare ferroviaire, la place principale (où a lieu une manifestation), la rue piétonne.
(Une exposition de lama dans l'ancienne gare)
(Le général Belgrano, créateur du drapeau argentin)
Nous nous arrêtons dans une pâtisserie pour découvrir quelques sucreries locales. Ca devient un passage obligatoire maintenant...
(Anahi se concentre pour choisir sa sucrerie... mmm)
Nous continuons vers le parc où nous rejoint une amie d'Anahi, Maria, qui se débrouille vraiment très bien en français.
Nous ne voyons pas le temps passer et continuons les connaissances au restaurant, autour de plats locaux.
(Matambre à la milanesa et Locro)
Le lendemain, nous partons nous balader au Jardin Botanico, juste à côté. Une petite colline à grimper avant d'admirer la vue sur Jujuy.
Nous prenons ensuite un bus pour Las Termas.
Un autre cerro à grimper pour avoir une vue d'ensemble sur toute la vallée.
(L'hôtel dans lequel nous n'irons pas...)
Transpirantes et fatiguées, nous allons à l'hôtel Las Termas pour nous détendre. Mais ici tout est payant et cher. On devra se contenter d'un autre établissement, plus sobre, mais dans lequel nous saurons aprécier la tiédeur de l'eau de la piscine.
5 jours sans douche, ça fait du bien ! (Beh si, c'est vrai... Et on ne vous parle pas des poils... :P)
Avant le retour, nous craquons et testons une spécialité locale, le tamales, fait de purée de maïs et de viande hachée. Un délice !
(Géraldine : "Maman, promis, maintenant je mangerai du soso maïs.")
La région de Jujuy est pleine de ressources et de choses à découvrir. Nous prenons la route de la Quebrada, inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco.
Notre première escale est Purmamarca avec son marché magnifique où Christelle craquera pour un tapis très coloré de grande valeur (celui sur lequel vous n'aurez jamais le droit de poser vos chaussures, oui, souvenez-vous-en !) et le Cerro de Los siete Colores : des formations géologiques incroyables et multicolores !
Quand t'es dans le désert... Soleil, sécheresse et cactus.
Seconde étape, Tilcara. Par manque de temps avant la tombée de la nuit, nous allons simplement nous promener (et mourir de chaud) vers le Cerro Chico qui est en fait un hôtel privé duquel on se fera chasser par le propriétaire, un français "gros tête".
(La tenue anti-rayons de soleil de Christelle... en noir ! :D)
On aura juste eu le temps de prendre en photo ses lamas et d'ouvrir la porte de leur enclos (nous sommes donc désormais sûrement recherchées par la police argentine).
On finit par Humahuaca, dans laquelle on ne passera que la nuit.
Sans oublier le plus important, le test des humitas : pas mauvais !
Journées caniculaires et nuits glaciales : les hormones sont en alerte pour réguler tout ça ! Chaud, froid, chaud, froid, froid, froid...
Le lendemain, sur le chemin du retour, caprice de Géraldine oblige, on s'arrête à Huacalera, là où passe la ligne imaginaire du Tropique du Capricorne. Après un détour gigantesque et les deux baskets dans l'eau boueuse de la rivière pour Christelle, nous y voilà enfin : monolite, cadran solaire et panneau... ça flashe à tout va, en bonnes touristes que nous sommes.
(A force d'aller-retour, Christelle, épuisée, s'est jetée sur les rails)
(Le monolithe et le cadran solaire qui symbolisent la ligne imaginaire du Tropique du Capricorne)
Nous retournons également à Tilcara, afin d'aller à La Garganta del Diablo, à deux heures de marche du centre.
Mais la chaleur écrasante aura raison de nous et nous prenons un chauffeur pour nous y rendre. Heureusement, car le chemin est interminable. Deux heures mon oeil !
Au fond de ces gorges géologiques, il y a une cascade, un barrage et le paysage est grandiose.
Christelle profitera de l'écho pour crier son amour à Patrice.
C'est arrivé jusqu'à La Réunion Patrice ? Pas grave, Géraldine a tout filmé. C'est meugnon.
Christelle s'est tellement surpassée qu'elle en oublie sa pochette d'appareil photo (+ la batterie de rechange + deux cartes mémoire + 50 pesos (un repas quoi !!!)) sur le siège arrière de la voiture.
Elle aura beau courir dans toute la ville pour retrouver le chauffeur, rien n'y fera. :(
A la place, ce sont Arnaud et Claire (voir article Ushuaïa) que nous retrouvons à la gare.
Retrouvailles express car notre bus pour Jujuy est déjà là.
Le lendemain matin, sur les conseils de la maman d'Anahi, nous partons acheter nos billets de bus pour Puerto Iguazu (ça sent le Brésil tout ça, samba !) à l'avance.
Nous avons bien fait car pour rallier notre destination, il nous faudra prendra 4 bus différents, le premier partant à 14 heures.
Nous retournons vite à la maison pour récupérer nos gros sacs, manger le repas rapidement préparé pour nous par la maman d'Anahi (des milanesas, miam) et verser une petite larme d'au revoir.
(La maman d'Anahi et son chien fidèle, Jacko !)
Et hop nous sautons dans notre premier bus pour rallier Salta, plus au sud.
Sauf qu'arrivées à Salta, le deuxième bus est déjà parti. Nous nous sommes trompées d'arrêt (ou plutôt on nous a indiqué un mauvais arrêt). Du coup, ce sont trois bus déjà payés qui sont perdus. Ca sent la sardine pour un mois !
Super Christelle versera quelques larmes pour nous permettre de nous en sortir avec un report des trois bus pour le lendemain pour seulement 10 % du prix total des billets.
Nous voilà donc à Salta pour une nuit non programmée.
A l'hôtel, nous rencontrons un japonais, Aquira, venu faire des dessins de lieux célèbres d'Argentine. Il est marrant et même attachant tellement il galère pour s'exprimer en anglais ou en espagnol (on a trouvé pire que nous hihi)...
La ville n'est pas désagréable, au contraire. Un bon petit déjeuner, une visite rapide :
(La place du 9 juillet, l'ambiance italienne)
(La photo parfaite de la touriste !)
(Le macdo chic)
Et nous voilà enfin dans le deuxième des quatre bus qui nous mèneront aux chutes d'Iguazu. 24 heures de trajet nous attend...
A deux heures du matin, au milieu de nulle part, une descente de gendarmes réveille tout le monde dans le bus. Las Z'à Pattas se regardent : ça y'est, ils nous ont retrouvées !
To be continued...
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