Hissez haut, Santiago !
Passer directement de l'île de Pâques à Santiago, ça devrait être interdit...
Du monde, des bâtiments immenses, des gens pressés, un métro, nous voilà dépaysées à souhait : deux z'à pattas dans la ville.
Heureusement, Conni nous accueille à bras ouverts. Elle nous dépose à l'appartement et à peine arrivées, nous sortons découvrir Santiago by night.
L'occasion de tester l'alcool typique du Chili : le pisco (40°). Un régal avec de la mangue !
Le lendemain, fatigue, alcool, et rhume auront raison de nous : nous nous réveillons avec 1h de retard sur le rdv prévu avec Conni. On a pu mettre ça sur le compte du décallage horaire.
Programme du jour : ascension des deux collines qui surplombent Santiago.
Mais avant ça, les bonnes habitudes ne se perdant pas, on va prendre un bon petit déjeuner au café Wonderful.
La plus petite colline, el cerro Santa Lucia, nous as mises KO. C'est bien beau de s'appeller Las Z'à Pattas...
Alors, pour la plus grande, el cerro San Cristobal, on ne tente même pas, on prend le bus. Au sommet, on peut voir toute la ville, jusqu'aux montagnes qui la délimitent. Des bâtiments à perte de vue, laisse béton !
Au retour, on viste le marché de produits frais, puis le marché artisanal : un festival de couleurs mais surtout d'odeurs.
On s'arrête devant la Cathédrale, on passe dans les rues commerçantes.
En un jour, on a visité tout Santiago. Efficacité au top.
Maintenant place au farniente : livraison de sushis pour le dîner et classement de nos innombrables photos de voyage (celle-ci, ah non pas celle-là, j'ai une sale tête...).
Le lendemain, on part acheter nos billets de bus pour Valparaiso et Pucon.
L'expérience du métro de Santiago à l'heure de pointe confirmera notre sentiment de départ : cette ville n'est pas faite pour nous, ou l'inverse.
C'est donc enjouées que nous la quittons pour aller visiter la belle Valparaiso dont on nous a tant parlée. Une ville estivale aux maisons colorées. Pour la dernière fois, avant plusieurs semaines, nous allons pouvoir nous ballader en short et débardeur. Sauf qu'on avait oublié de nous dire que l'été est court à Valparaiso, et c'est un froid glacial qui accueille nos jambes dénudées et parcourues de frissons.
Nous perdons 1h30 à trouver un magasin de vêtements digne de ce nom, à acheter des leggins que nous gardons sur nous pour le plus grand amusement des vendeurs.
Nous nous lançons ensuite à la recherche des meilleurs points de vue de la ville, non sans harceler tous les passants pour demander notre chemin.
Ouf, le brouillard se lève et enfin nos yeux se régalent. Des rues étroites, aux toits multicolores, un charme typique.
Le retour à la gare routière sera digne de notre arrivée, on oublie de descendre du bus au bon arrêt, on traverse toute la ville avant de pouvoir faire demi-tour. Un vrai cirque !
L'arrivée à Santiago est tout aussi speed : une douche, on emballe toutes nos affaires et c'est parti pour le bus de nuit, direction Pucon, dans le Sur Chico.
A bientôt sur laszapattas.canalblog.com !